Le travail en faveur de la pleine participation des personnes avec handicap psychique se poursuit
Comité de pilotage Handicap psychique 15 novembre 2018
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Le comité de pilotage national du « handicap psychique » s’est réuni, le 15 novembre 2018. Il rassemble l’ensemble des acteurs impliqués : associations de parents et de personnes handicapées, associations gestionnaires d’établissements et de services médico-sociaux (ESMS), fédérations professionnelles, administrations centrales et Caisse nationale de solidarité (CNSA).
« Pour mieux prendre en compte le handicap psychique dans tous les domaines de la vie quotidienne, il faut avant tout partir des expériences des personnes concernées et de leurs familles, mobiliser tous les acteurs concernés et renforcer leur coordination », Sophie Cluzel, secrétaire d’Etat auprès du Premier Ministre, en charge des personnes handicapées.
Le comité de pilotage du 15 novembre 2018 a permis de faire un point d’étape sur l’ensemble des chantiers engagés pour favoriser l’insertion sociale et professionnelle, et la pleine participation des personnes, en étroite coordination avec la feuille de route santé mentale et psychiatrie. Dévoilée par la ministre des solidarités et de la santé, le 28 juin dernier, elle vise à porter une vision positive de la santé mentale, et à promouvoir une approche transversale et territorialisée.
Le volet handicap psychique est structuré autour de quatre grands objectifs :
- Développer les dispositifs, les actions et les interventions par des pairs, visant à la participation des personnes dans la cité : 460 groupements d’entraide mutuelle, dont 78 % des membres ont un handicap psychique étaient recensés fin 2017. Ils ont bénéficié d’une hausse de 10 % des crédits.
- Renforcer l’accompagnement des personnes vers et dans l’emploi : le dispositif d’emploi accompagné se déploie sur l’ensemble des territoires. Près d’un bénéficiaire sur deux est une personne avec handicap psychique.
- Renforcer l’accès et le maintien des personnes à un logement autonome ou accompagné : les dispositifs d’habitat inclusif ont été sécurisés par la loi ELAN. Plus de 2 400 places de résidence sociale et pensions de familles auront été ouvertes en 2017 et 2018.
- Améliorer l’accompagnement médico-social des personnes ayant des troubles psychiques sévères et persistants, en situation de ruptures de parcours ou de non-recours. Le déploiement dans seize villes du dispositif « Un chez soi d’abord », issu de l’expérimentation menée à Lille, Marseille, Paris et Toulouse, est engagé. Il permet d’obtenir des résultats probants pour des personnes sans domicile, présentant des maladies mentales sévères (amélioration de la santé et de l’insertion).
Au 31 décembre 2017, les Agences régionales de santé (ARS) avaient consommé ou prévu de consommer environ la moitié de l’enveloppe de 180 millions d’euros, qui leur a été allouée, pour développer l’accompagnement des personnes en situation de handicap et apporter des réponses plus individualisées. Dix-sept millions d’euros sont consacrés au handicap psychique ; 25 % des crédits sont dédiés à l’accompagnement d’enfants et 75 % d’adultes. Près de trois quarts du budget dédié à l’accompagnement d’adultes doivent permettre le développement de nouvelles offres en maison ou foyer d’accueil spécialisés ou de services d'accompagnement médico-social pour adultes handicapés.
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