Aujourd’hui, l’ascenseur n’est obligatoire qu’à partir de 4 étages. En abaissant à 3 étages, cela permettra d’augmenter considérablement le nombre de logements directement accessibles.
C’est une mesure majeure pour les personnes, qui concerne non seulement les 850 000 personnes à mobilité réduite, mais aussi les 7 millions de personnes de plus de 75 ans qui aspirent en grande majorité à rester à domicile, tout en pouvant être confrontées à des pertes d’autonomie.Par ailleurs, la loi sur l’évolution du logement, de l’aménagement et du numérique (ELAN) prévoit que 100% des logements neufs soient évolutifs, c’est-à-dire conçus pour s’adapter facilement aux besoins de chacun, en fonction de l’évolution de l’autonomie des personnes. Concrètement, les volumes et équipements seront conçus de sorte à ce qu’ils puissent être modifiés facilement et à moindre coût, comme par exemple le déplacement d’une cloison ou la réversibilité d’une baignoire en douche. De manière complémentaire, 20% de ces logements seront déjà adaptés aux besoins spécifiques des personnes à mobilité réduite.Le Premier ministre a également annoncé le doublement des crédits de l’Agenda Nationale de l’Habitat (ANAH), destinés à financer les travaux d’accessibilité des logements des ménages les plus modestes.Le logement évolutif est visitable par les personnes à mobilité réduite puisque l’accessibilité des parties communes, du séjour et des toilettes est garantie.Ces mesures s’inscrivent dans la logique d’accessibilité universelle et visent à garantir l’autonomie ainsi que le maintien à domicile des personnes, pour construire une société du bien-vivre ensemble, avec toutes nos différences.Contacts presseCabinet de Sophie Cluzel : seph.communication@pm.gouv.fr - 01 40 56 88 02